Si le taux de chômage a diminué de 0,7 point en France lors du deuxième trimestre, atteignant ainsi 7,1% de la population active, les indicateurs sociaux ne sont pas pour autant au beau fixe. L’un des moteurs de la baisse du chômage, l’emploi salarié du secteur privé, a reculé de 0,6%, soit 119.400 destructions nettes d’emploi, après déjà 497.500 le trimestre précédent. “Gel des recrutements dans de nombreux secteurs, chute de plus de 50% des offres d’emploi diffusées, effondrement du travail temporaire, révision à la baisse des projets de recrutements annoncés pour le second semestre : le marché de l’emploi a connu un retournement sans précédent au 1er semestre 2020”, alarme PageGroup. De quoi s’inquiéter également pour les salaires ? Pas pour tout le monde. Dans une étude* publiée mardi 15 septembre, ce cabinet de recrutement a simulé les rémunérations de plus de 800 métiers, répartis dans 23 secteurs différents. Et certains arrivent à tirer leur épingle du jeu.
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